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Fragonard illustrateur des Contes Libertins

Fragonard amoureux. Galant et libertin

 

Le milieu du siècle correspond justement à une période de plein épanouissement esthétique et commercial de cette sphère. Au cours des années 1750 ce sont les ouvrages lestes voire licencieux qui rencontrent le plus grand succès. Ainsi l’édition des Contes de Jean de la Fontaine (1621-1695) illustré par Charles Eisen (1720-1778) en 1762 qui connait un véritable triomphe. Ces contes licencieux ne relèvent pas du tout de la même inspiration moraliste que les célèbres Fables, et l’on considère qu’ils sont une des sources de toute la littérature libertine du XVIIIe siècle.
Fragonard s’intéresse à l’illustration des Contes sans doute dès la fin de son séjour romain et au cours des années 1760. L’artiste lui consacra plusieurs séries de dessins. La plus complète, constituée de cinquante-sept feuilles, est celle qui fut rassemblée dans les deux albums conservés au Petit-Palais ici présentés. Par la suite, le projet aboutit de manière très partielle avec l’édition des Contes conduite par Pierre Didot en 1795, dont dix-sept planches seulement reprennent les compositions de Fragonard.

Au cours des années 1760, Fragonard entreprit également une série de dessins isolés illustrant un autre conte libertin, La Reine de Golconde de Stanislas de Boufflers (1738-1815) paru en 1761. L’entreprise n’aboutit pas sous forme de livre imprimé, pas plus d’ailleurs que les autres tentatives de Frago dans ce domaine.
 

© Jean-Honoré Fragonard, La Servante justifiée, illustration des Contes, Petit Palais / Roger-Viollet

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