Un cycle pour le Palais du Luxembourg
Petite-fille d’empereur, fille du grand-duc de Toscane, sœur de la duchesse de Mantoue, épouse du roi Henri IV assassiné en 1610, Marie de Médicis est également la mère et la belle-mère des plus puissants souverains de son temps. Son fils règne en France et ses filles ont épousé les rois d’Espagne, d’Angleterre et le duc régnant de Savoie. Au moment où Rubens dépeint sa vie en 24 tableaux, l’image publique de la reine mère est contrastée.
Les portraits exposés au Musée du Luxembourg rendent bien compte de son évolution physique et politique : reine et régente, puis mère en conflit avec son fils et enfin princesse exilée. Marie de Médicis lutte pour rester au pouvoir, dont elle est écartée en 1630. En 1631, elle quitte définitivement la France pour vivre à Anvers, comme Rubens, et finir ses jours à Cologne.
La Galerie Marie de Médicis
Commandé en 1621 pour tenter de magnifier l’image de la reine mère, le cycle décore une galerie de son palais du Luxembourg. Il est inauguré en 1625 à l’occasion du mariage de sa fille Henriette Marie avec le roi Charles Ier d’Angleterre. Conservée au musée du Louvre et évoquée dans l'exposition par des gravures du début du XVIIIe siècle, la Galerie Médicis mêle les événements historiques aux allégories, associe portraits et figures mythologiques. Un autre cycle devait être consacré à Henri IV mais, du fait de l’exil de Marie de Médicis, ne fut jamais terminé.
Retrouvez ces oeuvres dans l'exposition Rubens. Portraits princiers, jusqu'au 14 janvier 2018 !
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