Peinture

La Liseuse ou Printemps

En 1876, Monet est aux abois. Fragilisé par la conjoncture, Durand-Ruel s’impose « une très grande réserve1 » pour ses achats. Il aide cependant les impressionnistes en mettant à leur disposition trois salles de sa galerie. Monet expose dix-huit oeuvres dans le « grand salon », dont nombre de paysages d’Argenteuil, où il habite, sont prêtés par le célèbre baryton Jean-Baptiste Faure. Ce tableau, qui appartint à Mary Cassatt2, est identifié grâce à la description d’Émile Zola dans sa critique de l’exposition : « Il ne faudrait pas oublier d’autres tableaux de Monet, notamment le portrait d’une femme habillée de blanc, assise à l’ombre du feuillage, sa robe parsemée de paillettes lumineuses, telles de grosses gouttes3. »

 

1. Durand-Ruel [1939], p. 201.
2. Durand-Ruel le prête à l’exposition « Monet – Rodin » de 1889 et le vend à Walters par l’intermédiaire de Lucas ([1979], II, p. 914).
3. Zola 1876, repris dans Zola [1996], p. 279.

 

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