Paul Durand-Ruel, le pari de l'impressionnisme. Manet, Monet, Renoir
DURAND-RUEL ET MONET
Paul Durand-Ruel rencontre Monet, par l’intermédiaire de Daubigny en 1871 à Londres, où tous trouvent refuge pendant la guerre franco-prussienne et la Commune. Monet avait exposé au Salon à Paris la décennie précédente, mais Durand-Ruel est alors séduit par les tableaux clairs, souvent peints en plein air dans la capitale anglaise. Il acquiert et expose leurs œuvres à Londres où il a une succursale de 1871 et 1875.
Entre février et avril 1882, Monet visite plusieurs sites de Normandie, et il retourne dans la région en juin pour y passer l’été. Durand-Ruel va acheter presque tous les tableaux de Normandie de 1882, qu’il présentera lors de l’exposition personnelle qu’il consacre à l’artiste au printemps suivant.
En 1883, Durand-Ruel consacre à Monet, qu’il défend depuis plus de dix ans, l’une des premières expositions monographiques dont la galerie allait faire sa spécialité. Préparée en étroite collaboration avec le peintre, l’exposition présente une rétrospective de son parcours, juxtaposant des œuvres très récentes avec d’autres plus anciennes, comme Moulin à Zaandam.
MONET (1840-1926) C'EST AUSSI...
- Une formation dans l'atelier de Charles Gleyre, peintre académique, où il rencontre ses futurs compagnons impressionnistes : Alfred Sisley, Auguste Renoir et Frédéric Bazille qui deviendra un véritable ami et confident
- Une rencontre avec Eugène Boudin qui l'initie à la peinture de plein air
- Des touches posées sur la toile qui reproduisent la matière et le mouvement
- Une admiration sans bornes pour l'œuvre de Turner qu'on retrouve dans ses vues du Parlement de Londres dans la brume
- De nombreux voyages : l'Algérie, l'Italie, l'Angleterre, l'Espagne, la Hollande ou encore la Norvège
- Une figure majeure de l'Impressionnisme
- Un précurseur dans sa manière de concevoir les séries, qui lui permettent d'expérimenter ses recherches sur l'effet de la lumière sur l'atmosphère et les matières
- L'ami de Georges Clemenceau, cette amitié donnera naissance à la commande monumentale des Nymphéas du musée de l'Orangerie
- Une maison à Giverny où il vivra jusqu'à la fin de sa vie et un jardin qui devient son atelier à ciel ouvert
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