Peinture

Saint Jérôme dans le désert

Le peintre a laissé différentes versions du thème de saint Jérôme, l’un des grands docteurs de l’Eglise qui vécut en ermite dans le désert une partie de sa vie. Ce thème était particulièrement apprécié d’une clientèle lettrée et humaniste qui pouvait s’identifier à ce saint cultivé.

Dans cette œuvre, « deux rochers arborés y encadrent le saint, à moitié nu, modelé avec force et entouré de rais de lumière étincelants ; dans l’ombre des rochers surgit, éblouissante de soleil, une route » (Venturi). Cima comme souvent organise sa composition en deux plans distincts : au premier plan, le saint à moitié agenouillé tenant dans sa main la pierre avec laquelle il se frappera la poitrine, dirige son regard vers un crucifix fiché dans le tronc d’un arbre.

A l’arrière-plan, le paysage est animé par un sentier qui serpente jusqu’à une petite église perchée en haut d’une colline abrupte et où cheminent des pèlerins. La lumière tient une place importante dans cette composition ; au premier plan, elle met en valeur saint Jérôme et au loin l’horizon décoloré laisse penser qu’il s’agit d’une fin d’après-midi.

 


 

Détail 1 :

Au loin sur la colline, Cima a représenté un hameau au pied duquel se trouve une église reconnaissable à son clocher. Elle est entourée de casone, des habitations rustiques reconnaissables à leurs toits pentus.

Détail 2 :

« Deux rochers arborés encadrent le saint, à moitié nu, modelé avec force et entouré de rais de lumière étincelants ; dans l’ombre des rochers surgit, éblouissante de soleil, une route ». Saint Jérôme tient dans sa main la pierre avec laquelle il se frappera la poitrine et dirige son regard vers un crucifix fiché dans le tronc d’un arbre.

 

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